1. L'étude scientifique du baiser s'appelle la philamatologie.
L’étude scientifique du baiser, et plus généralement des activités labiales, se nomme la philamatologie. Ce terme provient sans doute du grec ancien phílēma, qui désigne le baiser.
2. Un baiser nécessite le travail de centaines de muscles.
Il en va du patin comme du sourire, il met à contribution un nombre de muscles faciaux qui n’est pas négligeable. Là où un chaste bisou ne fait intervenir que deux malheureux petits muscles, une galoche passionnée peut aller jusqu’à mettre en branle vingt-trois à trente-quatre muscles faciaux et cent douze muscles posturaux ! Le plus important est le muscle orbiculaire de la bouche, surnommé « muscle du baiser », qui se présente comme une ceinture musculaire entourant les lèvres. Ajoutons qu’un baiser fougueux permet au corps de brûler deux calories par minute. C’est assez peu, mais il y a des efforts nettement moins agréables.
3. Cinq nerfs craniens mis à contribution pour un seul baiser.
Sur les douze nerfs crâniens directement reliés au cerveau, pas moins de cinq sont mis à contribution pour transmettre les messages en provenance de nos lèvres, de notre langue, de nos joues et de notre nez lorsque nous nous embrassons. Ce véritable écheveau nerveux permet à notre encéphale de capter toutes les informations nécessaires sur l’échange amoureux qui est en train de se dérouler : température, goût, odeur, mouvements des muqueuses et de la langue, sensations des dents qui s’entrechoquent, etc.
4. Seulement 46% des humains amoureux pratiquent le baiser.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bécot amoureux n’est sans doute pas universel. Dans une étude de 2015 portant sur 168 cultures différentes, l’usage du baiser romantique n’a en tout cas été retrouvé que chez 46 % d’entre elles. Certaines communautés trouvent même répugnante cette démonstration d’affection rapprochée. Par contre, il existe une forte corrélation entre la fréquence du baiser romantique et sexuel et la relative complexité d’une société : plus la culture est socialement complexe, plus la fréquence de ce type de baiser est élevée.
5. Un milliard de bactéries échangées par baiser.
De 10 millions à 1 milliard, c’est le nombre de bactéries qui sont échangées lors du roulage de pelle. Celles-ci appartiennent à 278 espèces différentes et sont pour la plupart inoffensives. Plus surprenant, il est possible de détecter de l’ADN appartenant à l’un des deux embrasseurs dans la bouche de l’autre parfois jusqu’à une heure après qu’ils se soient roulé un patin baveux.
6. 9 ml de salive échangée par baiser.
Certains scientifiques ont calculé que les amoureux qui procèdent à un French kiss en bonne et due forme s’échangent quelque 9 ml de salive, 0,7 mg de protéines de première qualité, 0,18 mg de composés organiques divers, 0, 71 mg de lipides variés et 0,45 mg de chlorure de sodium, aussi appelé sel de cuisine. Un vrai repas en amoureux !
7. Le record du monde du baiser a duré 58h.
Le record du plus long baiser a été établi à Pataya, en février 2013, par un couple de Thaïlandais, Ekkachai Tiranarat et Laksana Tiranarat. Il a duré pas moins de cinquante-huit heures, trente-cinq minutes et cinquante-huit secondes ! Les deux gagnants sont repartis avec un prix en espèces et deux bagues en diamant.
8. Le baiser est évoqué dans des textes sanskrits datant de 1 500 ans avant notre ère.
Le baiser est évoqué dans des textes sanskrits datant de 1 500 ans avant notre ère. Différentes formes de bécots sont aussi mentionnées dans le fameux Kama Soutra, rédigé aux alentours du VIe siècle av. J.-C. Cependant, la plus ancienne représentation d’un baiser est sans doute celle surnommée les « Amants de Ain Sakhri », du nom donné à une sculpture en pierre provenant de l’une des grottes d’Ain Sakhri, près de Bethléem, en Israël. Son âge a été estimé à 12 000 ans avant notre ère !
9. Les lèvres sont hyper-sensibles.
Avec le bout des doigts et le clitoris, les lèvres sont la partie la plus sensible du corps, celle qui comporte le plus de récepteurs du toucher.
10. Certains animaux pratiquent le baiser.
Reniflement, léchages divers, becquée… certains animaux possèdent des comportements assimilables au baiser. Proches de nous, chimpanzés ou bonobos, par exemple, ont été surpris à s’embrasser à plus d’une reprise et même à pratiquer le French kiss, mais aucun d’eux ne semble y avoir recours pour des raisons romantiques.
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