Jules Grévy, né le à Mont-sous-Vaudrey, dans le Jura, et mort le dans la même commune, est un avocat et a été à la tête de la France du au Parlementaire, il est arrêté lors du coup d’État de 1851, par lequel Louis-Napoléon Bonaparte conserve le pouvoir et instaure la IIIe Réupublique. Élu président en 1879 et en 1885, il est contraint à la démission en raison du scandale des décorations impliquant son gendre, Daniel Wilson.
Sa carrière politique débute en 1848 : il est nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement issu de la révolution de février, puis est député du Jura en avril de la même année, à l’Assemblée. Lors des débats relatifs à l’élaboration de la Constitution, il propose l’amendement Grévy, contre l’élection du président au suffrage universel, sans succès. Cet amendement montrait son refus de légitimer l’autorité d’un seul homme au-dessus de tout. Son idéal républicain repose sur un pouvoir impersonnel.
En 1849, Jules Grévy est nommé à l’Assemblée législative. Le 2, lors du coup d’État, il est arrêté, emprisonné à Mazas puis libéré. Retourné à sa profession première, il est élu membre du conseil de l’ordre des avocats du Barreau de Paris en 1862.