Maurice de Sully, né entre 1105 et 1120 à Sully-sur-Loire, dans l'actuel département du Loiret (France) et décédé le 11 septembre 1196 à Paris, Évêque de Paris de 1160 à 1196, entreprit en 1163 la construction de la cathédrale. Il était le fils d’un simple bûcheron et sa mère fabriquait des balais de genêts.
L'expression "Je ne vais pas y passer 107 ans" viendrait de là aussi, 107 ans représentant la durée de la première phase de construction.
Les 16 statues qui ornaient la flèche ont été retirées il y a quelques jours pour restauration... Elles l'ont échappé belle ! Lors de la restauration de la Cathédrale entreprise au 19e siècle, l'architecte Viollet-le-Duc a signé son travail de manière bien originale, en remplaçant la tête de Saint-Thomas par... la sienne !
La cathédrale renfermait l’une des plus anciennes charpentes en bois de Paris, composée d'environ 32 hectares d’arbres abattus au XIIe siècle. Chaque faisceau était fabriqué à partir d'un arbre individuel. Pour cette raison, la charpente, aujourd'hui consumée, était surnommée "la forêt".
Vingt-huit des rois de pierre qui ornaient la façade ont perdu leur tête à mauvais escient durant la Révolution française. En effet, sous simple prétexte qu'elles portaient le nom de "rois de Juda", ces statues ont été détruites par les révolutionnaires qui, eux, y ont vu des rois de France. Ils se sont ensuite emparés de leurs têtes. Alors disparues, vingt et une d'entre elles n'ont été retrouvées qu'en 1977, déterrées lors de travaux dans un hôtel particulier parisien.
Le point zéro des routes de France, commencement de toutes les routes du pays, est également visible sur le parvis de Notre-Dame.
Les cloches de Notre-Dame portent toutes un nom personnel. Mais l'une d'entre elles est plus importante que les autres : c'est la cloche Emmanuelle. Construite au 17e siècle, elle a survécu à la Révolution française et sonna pour annoncer la Libération en 1944. Elle pèse plus d'une tonne.
Le 15 novembre 1828, Victor Hugo signe un contrat par lequel il s'engage à livrer « un roman à la mode de Walter Scott » en avril 1829. Très vite, les retards s'accumulent et les rapports entre Hugo et son éditeur se détériorent complètement. En mai 1830, après des menaces de procès, puis plusieurs médiations, Hugo s'engage à terminer le roman au plus tard le 1er décembre 1830, sous peine de devoir verser à l'éditeur des indemnités de retard de 10 000 francs.
C'est en grande partie grâce au roman de Victor Hugo que la cathédrale à été restaurée. Autrement, elle aurait été laissée à l'abandon…
Le roman Notre-Dame de Paris terminé valut à Hugo 2 000 francs comptant, 2 000 à nouveau un peu plus tard, et un franc par exemplaire vendu.