Mathilde

Les Sorcières de la nuit : ces femmes pilotes soviétiques qui harcelaient les Allemands

Il fait nuit noire et le ciel est zébré, au loin, par les tirs ennemis. Nadejda Popova, comme ses compagnes de vol, sent le gel lacérer son visage, à cette altitude. Ses pieds sont froids, à ne plus pouvoir remuer les orteils mais elle vole, vaille que vaille. Son uniforme n’est qu’une récupération de celui d’un ancien soldat et son avion à peine plus solide qu’une maquette de papier. Mais elle est une « Nachthexen », une Sorcière de la nuit, redoutée par l’ennemi nazi.

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La mortuaire cérémonie du hara-kiri (ou seppuku) : quand l’honneur justifie la mort

Il existe, au-delà des paysages époustouflants, du raffinement esthétique et de la sérénité presque mystique, une image du Japon reflétant les aspects les plus sordides et macabres de l’âme humaine. Dans cet univers où la mort se trouve portée au pinacle de l’honneur, le seppuku, ou harakiri selon sa lecture européenne, revêtait une importance capitale au sein d’une culture strictement régie par les sacrifices individuels au profit de la collectivité.

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1860 : des samurais… à New York !

Lorsque l’on évoque l’histoire du Japon, il n’est pas rare que soit abordée la période d’isolationnisme qu’imposa le shogun Iemitsu Tokugawa à sa population entre 1641 et 1853, soit pendant 212 années exactement. 212 années que le pays du Soleil levant ne manqua nullement de mettre à profit pour consolider ses fondations, raffiner sa culture et discipliner sa société.

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Yang Kyoungjong : l’homme des trois fronts

Il est de ces destins qui, loin de ne causer que stupéfaction, suscitent en celui qui s’y intéresse la plus profonde admiration. En ce sens, l’Histoire regorge de ces hommes qui, par leurs décisions, leurs actes, leurs aventures et leurs épopées, illustrèrent des périodes entières de notre passé universel et éclairèrent les plus sombres époques.

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Babylone la Grande, Grande prostituée

La plus emblématique de la perversité, la femme la plus intrigante de la Bible, car même si c’est une allégorie, elle fait remonter la conscience jusqu’à Babel et la tour de Nimrod qui défiait Dieu en voulant accéder au ciel, ceci aux origines de l’humanité, ou à Lilith, démone de la mythologie babylonienne (l’Histoire de l’Empire babylonien est brièvement relatée dans les livres des derniers prophètes) pour venir se pavaner dans le tout dernier livre de la Bible : l’Apocalypse.

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Esther, la prolétaire juive devenue reine de Perse

Les ingrédients du conte de fées y sont tous : une juive déportée, tellement belle qu’elle est choisie (sans qu’elle ne révèle ses origines juives) par le grand roi de Perse pour remplacer la traîtresse Vasthi, luttant contre son ennemi mortel Haman, le Premier ministre manipulateur du roi qui veut l’extermination des juifs. Malgré la répudiation de Vasthi pour un acte similaire (alors que le roi a durci encore le rapport de soumission que doivent les femmes aux hommes et particulièrement au roi qui se conduit comme un dieu vivant), Esther va braver la toute-puissance du maître et de ses ministres pour tenter de sauver son peuple en avouant qu’elle est juive…

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Marie, Marie, Marie… Madeleine ?

Marie Madeleine, ou Marie de Magdala (une ville de Galilée) appelée aussi Marie la Magdaléenne, est une femme qui inspire de nombreux artistes et surtout ceux qui n’ont guère lu la Bible.
En effet, on en a fait tantôt une « pécheresse », tantôt la sœur de Marthe et de Lazare (Marie de Béthanie), ou encore une possédée de sept démons que libéra Jésus dans sa ville de Magdala.

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Balkis, la reine de Saba

La plus célèbre femme de la Bible hébraïque ne porte aucun prénom dans la relation biblique. C’est un comble ! Le Coran le corrigera un millénaire après la compilation biblique d’Esdras, lui collant le prénom de Balkis et en faisant une métaphore dans une allégorie poétique sur les fourmis.
D’où vient cette femme étrange qui régnait sur les hommes en ces temps révolus où les femmes étaient plutôt soumises ?

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Charles de Gaulle : la République, c’est moi !

Né à Lille le 22 novembre 1890 dans une famille bourgeoise chrétienne, promu général de brigade à titre temporaire en mai 1940, sous-secrétaire d’État à la Guerre dans le cabinet Reynaud en juin suivant, personnage à la destinée exceptionnelle, de Gaulle refusa l’armistice et lança de Londres, le 18 juin, un appel historique à la

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Georges Pompidou : le secret en credo

Directeur du cabinet du général de Gaulle (1958-1959), Premier ministre (1962-1968), Georges Pompidou devint président de la République en 1969, 53 jours après l’intérim d’Alain Poher, mais décéda en cours de mandat. Il poursuivit la ligne diplomatique du général de Gaulle et ses objectifs économiques. Portrait Fils d’un d’instituteur et d’une institutrice du Cantal, normalien,

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Valéry Giscard d’Estaing : la prestance d’un président… pharaonique !

Fondateur du groupe des Républicains indépendants (1962), ministre des Finances sous la présidence du général de Gaulle et de Pompidou, Giscard d’Estaing fut président de la République pendant un seul mandat (1974-1981), puis président de l’U.D.F. – qu’il fonda en 1978 – de 1988 à 1998. En politique étrangère, il renforça notamment l’axe Paris-Berlin pour

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Le « choix divin » à l’origine du sport national américain

Rien n’est plus américain que le baseball. Depuis le premier match officiel joué à Hoboken (New Jersey) en 1848, ce sport de balle traditionnel est resté remarquablement uniforme. Ce que nous connaissons, comme les neuf joueurs par équipe et les neuf tours de batte par match, fait partie du baseball depuis ses premières règles officielles,

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René Coty : le passeur de flambeau

Coty assista aux premières pertes de l’empire colonial (Indochine, Maroc, Tunisie) et au début de la guerre d’Algérie. Doué d’un sens aigu de l’État, il s’effaça volontairement pour céder la place au général de Gaulle, facilitant ainsi la transition entre la IVe République épuisée et la Ve. Portrait Avant d’être élu président, le 23 décembre

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D’heureuses retrouvailles

L’expédition Lewis et Clark (de 1804 à 1806) ou expédition de Lewis et Clark est la première expédition américaine à traverser les États-Unis à terre jusqu’à la côte pacifique. Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis de 1801 à 1809, avait convaincu le Congrès d’attribuer 2 500 dollars de l’époque au projet.

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