La terreur des prénoms

 

En juillet 1794, Maximilien de Robespierre est guillotiné marquant ainsi la fin d’une période sombre de l’Histoire de France : la Terreur.

Avec son lot de têtes tranchées et d’exécutions sommaires, la première République de France est née. En même temps qu’elle, à la fin de l’année 1793, apparait le calendrier républicain fraichement imaginé par le mathématicien Gilbert Romme avec la complicité du poète Fabre d’Eglantine qui donna les noms des mois et des jours. Les mois évoquent les saisons (Pluviôse, Floréal) et les jours sont représentés par le nom d’un animal, d’un objet ou d’une plante.

Dès lors, dans cette jeune république, des nouveau-nés voient le jour avec des prénoms comme Abeille, Muguet, Persil, Sylvie ou encore Montagne.

En effet, certains parents, en s’inspirant dudit calendrier, ont fait le choix d’opter pour ce que nous appelons aujourd’hui des prénoms révolutionnaires, plutôt que les prénoms de Saints ou de Saintes, comme on le faisait dans le calendrier grégorien.  Ce choix, qui peut nous sembler étrange de nos jours, était sans doute effectué afin de marquer son ralliement à la Révolution française, mais fut aussi un phénomène de mode.

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