Les Alliés ne sont pas les seuls à avoir mené des opérations de désinformation et de diversion durant la Seconde Guerre mondiale.
Pendant l’offensive des Ardennes, dans le cadre de Greif, plusieurs chars allemands furent déguisés en américains et les soldats les accompagnant étaient vêtus d’uniformes américains et parlaient anglais. Greif était commandée par le commando Waffen-SS Otto Skorzeny lors de la bataille des Ardennes au cours de la Seconde Guerre mondiale. C’était une idée d’Adolf Hitler et son objectif était de saisir un ou plusieurs ponts sur la Meuse avant qu’ils ne puissent être détruits. Des soldats allemands portant la tenue des armées britannique et américaine et l’utilisation de véhicules alliés capturés, devaient causer de la confusion à l’arrière des lignes. L’absence de transports, d’uniformes et d’équipements a limité les opérations et n’a jamais atteint son objectif initial de sécuriser les ponts de la Meuse. Le procès de Skorzeny après la guerre créa un précédent clarifiant l’article 4 de la Convention de Genève : comme les soldats allemands retiraient les uniformes alliés avant le combat, ils ne devaient pas être considérés comme des francs-tireurs. Il y avait une opération militaire antérieure qui a utilisé ce nom ; une opération anti-partisane menée par l’armée allemande, débutée le 14 août 1944, aux environs d’Orsha et de Vitebsk, en Union soviétique.
L’objectif était de s’emparer de ponts stratégiques, mais ce fut globalement un échec, à l’inverse de l’opération Fortitude Alliée.