Le 17 juillet 1816 – douze jours après le naufrage -, on découvrait le radeau de la Méduse et les quinze pauvres épaves humaines demeurées à son bord. Henri Vernes nous conte l’incroyable aventure des quinze hommes saufs sur cent-quarante-sept ! Bien des années plus tard, d’autres hommes devaient se lancer, eux de leur plein gré, sur de fragiles radeaux, à travers les immensités océanes et aussi s’en sortir vivants.
Six d’entre eux, passagers du Kon-Tiki, risquèrent leurs existences dans le seul but d’affirmer une théorie avancée par leur chef, qui disait qu’en partant du Pérou ils parviendraient à rejoindre l’archipel des Tuamotu après plus de cent-un jours et huit-mille kilomètres de navigation vérifiant l’hypothèse de l’exploration de l’océan Pacifique par les Incas… Le septième, Alain Bombard, « naufragé volontaire » partit à travers l’Atlantique sur un petit radeau de caoutchouc, sans vivre et sans eau, afin de prouver que des naufragés livrés à eux-mêmes pouvaient survivre.
A travers ces trois épopées maritimes, Henri Vernes démontre le triomphe de la volonté sur La faiblesse humaine.