Dans un récit allègrement rédigé qui va de l’époque de Napoléon à nos jours, on assiste à la création d’écoles d’ingénieurs de plus en plus nombreuses, à la constitution d’associations d’ingénieurs, et l’on rencontre les grands ingénieurs qui ont transformé la Belgique rurale en une puissance industrielle : Jean-Baptiste Vifquain, John Cockerill, Ernest Solvay, Zénobe Gramme, et bien d’autres. Le livre se lit à la fois comme une émouvante galerie de portraits, comme une réflexion sur le rôle de la science et de la technique dans le développement économique d’un pays, et comme une « Histoire de la Belgique » conçue à partir, non des données politiques, mais du besoin crucial de toute collectivité : produire et organiser la production.