Elles sont nombreuses ces mères sans scrupules et sans coeur, ces mères abusives : de l’ambiguë Agrippine, mère haineuse de Néron à Ma Barker, qui dans les années 20, mit sur pied un gang avec ses fils ; de la flamboyante Aliénor d’Aquitaine qui dressa Richard Coeur de Lion et ses frères contre leur père Henri II d’Angleterre, à la médiocre Athanaïse Claudel qui condamna sa fille Camille, artiste trop libre à son goût, à une atroce et mortelle réclusion dans un asile d’aliénés.
Leurs histoires s’écrivent dans le sang et les larmes :
le sang du massacre de la Saint-Barthélemy qui souilla Charles IX, sous la coupe de sa mère, Catherine de Médicis ;
les larmes de Marie-Antoinette, comme celles de ses soeurs, mariées contre leur gré, pour assouvir les ambitions européennes de leur mère Marie-Thérèse d’Autriche ;
les larmes refoulées de Louis XIII, le timide, bafoué en public par une Marie de Médicis castratrice.
2000 ans d’histoires incroyables, celles de mères qui firent passer leur propre intérêt avant l’amour qu’elles auraient dû porter à leurs enfants.