Jean Lajous avait 32 ans en 1914, il écrivit 283 lettres et cartes postales à sa femme, Pauline, pendant la Première Guerre mondiale. Malgré une instruction n’ayant pas dépassé le niveau du certificat d’étude, cet ouvrier papetier s’exprime avec un vocabulaire choisi, empreint d’une forme de philosophie pleine de bon sens.
A travers cette précieuse correspondance, découverte près d’un siècle après qu’elle fut rédigée, se trace au jour le jour la destinée de ce simple soldat pendant le conflit. Ils se dessinent aussi, intimement mais avec pudeur, les portraits d’un homme et d’une femme remarquables, dévoilant un aspect très humain de cette période de l’Histoire telle qu’elle fut vécue, au plus près, par des gens ordinaires vivant dans un petit village du sud-ouest de la France, Mazères-sur-le-Salat.
La fin du livre est sous forme d’une enquête pour trouver la tombe de Jean Lajous alors que celle-ci semble avoir été ignorée de sa famille.