En mai 1940, Edmond Vandievoet a 34 ans et une seule idée ; servir son pays. Mobilisé par l’armée belge, il échappera une première fois à la captivité et se réfugiera à Paris où il se spécialisera au sein d’un réseau dans le passage d’hommes et de matériel entre Bruxelles et la capitale française.Arrêté plusieurs fois, évadé autant de fois, Edmond Vandievoet sera finalement déporté au camp de Buchenwald dont il sera le seul prisonnier à avoir réussi à s’enfuir. C’est après une extraordinaire odyssée à travers l’Allemagne nazie, souffrant de la faim et du froid, qu’il rejoindra la Belgique, puis la France, où ce Belge de naissance, frigoriste de son métier, vécut une retraite paisible.