Une période trouble de la Révolution : de Varennes à l’exécution de Marie-Antoinette, une épopée tragique mais flamboyante où s’entremêlent complots et trahisons.
10 août 1792 : « À bas veto ! À bas le gros cochon ! Déchéance ! Vive la Nation ! » Une meute hurlante envahit le palais des Tuileries, pillant, massacrant les gardes suisses. Un carnage ! Louis XVI, pour protéger sa famille, a finalement accepté de suivre les conseils de Roederer, procureur-syndic, et s’est réfugié avec sa parentèle au sein de l’Assemblée. Hélas, personne ne retournera au château, car au soir de ce 10 août, la monarchie n’est plus. Le Temple servira de prison à la famille royale. Louis XVI y préparera son procès, rédigera son testament et en partira un matin de janvier 1793 pour gravir les marches de l’échafaud. En août, c’est Marie-Antoinette qui seule, sera transférée à la Conciergerie. Pourtant, dans l’ombre, de fervents partisans œuvrent : Fersen l’ami si tendre, tentera de rallier l’Europe à sa cause, le baron de Batz, descendant de d’Artagnan, achètera des consciences. Son arme ? L’argent. Habile négociateur, il ira jusqu’à Londres pour en trouver. Tous les conventionnels importants seront achetés, le duc d’Orléans, cousin de Louis XVI au comportement ambigu, Hébert le farouche fondateur du Père Duchesne, Barère, Danton… Charlotte Atkyns offrira même de prendre la place de la prisonnière. Le bourreau Sanson apportera également son aide.
Ce récit historique s’étale d’août 1792 à octobre 1793 et nous démontre comment, dans un effort désespéré, certaines personnes ont essayé de sauver Louis XVI et sa famille par loyauté, mais aussi par amour. Une épopée flamboyante où complots et trahisons s’entremêlent.