Une trajectoire hors du commun : prêtre par tradition familiale, aumônier chez les SS par conviction religieuse.
Lorsque Louis Firenes part pour le front de l’Est, son père, pourtant fervent patriote, lui dit : « Où il y a des femmes et des hommes qui souffrent et meurent, il faut un prêtre. » Ce professeur dans un collège catholique, en accompagnant en Russie les jeunes légionnaires wallons, ne fait que ce qu’il considère comme son devoir : être là où la présence d’un prêtre est nécessaire. A ses yeux, il fallait un aumônier catholique pour accompagner les volontaires wallons du front de l’Est, et cette obligation demeurera lorsque la légion sera intégrée dans la Waffen SS : ainsi voyait-il son engagement religieux. Ces carnets de guerre et la présentation qu’en fait Jean-Luc Hos…